1997 : Louise Attaque > J’t’emmène au vent

Ce soir, je vous envoie un courant d’air dans les robes à fleurs des midinettes qui écoutent « J’t’emmène au vent », séduites par Louise Attaque et son premier album éponyme au charmant phrasé et à la musique entraînante.

Ce groupe parisien a le mérite d’avoir réussi un coup du chapeau en vendant leur premier album à près de 3 millions d’exemplaires, cinquième meilleure vente d’albums de tous les temps en France et de plus pour un groupe inconnu !

Qu’en est il ? Alchimie attirante entre violon rock, pop de rue et chanson de bar pour des chansons joyeuses, sur un violon rythmé et avec des paroles gentillettes. Chaque titre démarre doucement (c’est léger), puis on passe au rythme printanier (ça froufroute au vent), enfin on lâche les chiens (çà virevolte) : Attaque, Louise !

Mais le manque de nuances dans la voix au timbre de chat écorché de Gaëtan Roussel, peut finir par être monotone et obsédant. Le violon pose un rythme saccadé accentuant ce côté répétitif pour des chansons un peu trop lancinantes. Bref, 20 ans plus tard, il est devenu difficile d’écouter un album en entier à la maison… Artificiel ?

Quoi qu’il en soit, Louise Attaque est un quartet de scène, qu’il faut laisser exploser en live face au public, afin de saisir la bonne dose d’énergie francophone que les moins de vingt ans, ne peuvent pas connaître…

Discographie de Louise Attaque

1997 : Louise Attaque
2000 : Comme on a dit
2005 : À plus tard crocodile
2016 : Anomalie

Paroles de « J’t’emmène au vent » de Louise Attaque

Allez viens, je t’emmène au vent
Je t’emmène au dessus des gens
Et je voudrais que tu te rappelles, notre amour est éternel, et pas
Artificiel, je voudrais que tu te ramènes devant
Que tu sois là de temps en temps
Et je voudrais que tu te rappelles, notre amour est éternel, et pas
Artificiel, je voudrais que tu m’appelles plus souvent
Que tu prennes parfois le’devant
Et je voudrais que tu te rappelles, notre amour est éternel, et pas
Artificiel, je voudrais que tu sois celle que j’entends
Allez viens, je t’emmène au dessus des gens
Et je voudrais que tu te rappelles notre amourette éternelle
Artificielle
Hey, je voudrais que tu te ramènes devant
Que tu sois là de temps en temps
Et je voudrais que tu te rappelles, notre amour est éternel, et pas
Artificiel, je voudrais que tu te ramènes devant
Que tu sois là de temps en temps
Et je voudrais que tu te rappelles, notre amour est éternel, et pas
Artificiel, je voudrais que tu te ramènes devant
Que tu sois là de temps en temps
Et je voudrais que tu te rappelles, notre amour est éternel, et pas
Artificiel, je voudrais que tu te ramènes devant
Que tu sois là de temps en temps
Et je voudrais que tu te rappelles, notre amour est éternel, et pas
Artificiel, je voudrais que tu te ramènes devant
Que tu sois là de temps en temps
Et je voudrais que tu te rappelles, notre amour est éternel, et pas
Artificiel, je voudrais que tu te ramènes devant
Que tu sois là de temps en temps
Et je voudrais que tu te rappelles notre amourette éternelle
Artificielle

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1997 : Brigitte Fontaine > Ah que la vie est belle




1997 : Brigitte Fontaine > Ah que la vie est belle tiré de l'album Les PalacesBrigitte Fontaine nous arrose de bonheur avec cette chanson Ah que la vie est belle sur son prestigieux album les Palaces, illustré à la guitare de manière magistrale par Yan Pechin.

Avec cet opus, la baroque Brigitte Fontaine nous montre toute l’étendue de son art en étant tour à tour volubile, apaisante, bizarre, radieuse, délirante, attendrissante… pour nous livrer un album enchanteur jusqu’au bout des cordes vocales.

Ce recueil de tableaux de la vie est autant de voyages d’humeurs, de couleurs et d’odeurs entrechoqués dans un capharnaüm de mots savamment orchestrés. Les chansons s’enchaînent sur les thèmes :

– du plaisir dans « Délices et Orgue » sur fond d’électro dance,
– du luxe et ses « Les Palaces » refuge contre la peur de la société,
– de New York et sa « City » en duo avec Bashung
– des miracles avec « La Cour »,
– de l’imaginaire de « La Symphonie pastorale » télescopage symphonique littéraire,
– de la peur de soi intériorisée par « Le Musée des horreurs » tourments du poète,
– du descriptif noir « L’Île »
– du portrait du « chat » d’« Ali »
– du nonsensique « C’est normal » fameux duo des années 70 avec Areski.

Et bien évidemment du dansant contemporain de « Ah que la vie est belle » que je vous laisse lire et écouter maintenant :

Des roses de cristal crissent et s’amollissent mon amour sans rival murmure des délices
Il prend ma taille ronde
Et ronronne sur elle pour jouer je lui gronde des menaces cruelles
L’opéra vermeil s’échappant du laser emplit l’air de soleil et d’ombres passagères
Ah que la vie est belle soudain elle éblouit comme un battement d’ailes d’oiseau de paradis
Ah que la vie est belle quelquefois pour un rien la divine immortelle dans le mal et le bien
On marche dans l’hiver brillant comme une abeille brillant comme un éclair qui dure et émerveille
La joie vous souffle au cœur on chérit l’univers comme un enfant de chœur son dieu d’éther et de chair
Loin des bombes et des balles goulu comme un bébé sensuel on inhale la fumée adorée
Ah que la vie est belle soudain elle éblouit comme un battement d’ailes d’oiseau de paradis
Ah que la vie est belle quelquefois pour un rien la divine immortelle dans le mal et le bien
Sans rien chercher je trouve au détour d’un instant une euphorie de louve un amour de Satan
Après de sombres heures plus doux sont ces moments où l’on crie de bonheur comme un petit enfant
Encore tes baisers vie secrète et changeante je saurai te donner mon âme si méchante
Ah que la vie est belle soudain elle éblouit comme un battement d’ailes d’oiseau de paradis
Ah que la vie est belle quelquefois pour un rien la divine immortelle dans le mal et le bien

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