2012 : Bumcello > Wet


Bumcello - aL - MazikAttention découverte, pour ceux qui ne connaissent pas « Bumcello » bien sûr… Avec ce dernier album Al, le batteur Cyril Atef, alias Bum, qui joue aussi sur les mots avec sa voix et le violoncelliste Vincent Segal, alias Cello, nous font une dernier duo singulier pour nous emmener en voyage sur une musique plurielle.

A eux deux, ils font naître une musique charnelle, organique, sensuelle et imaginaire vers l’Afrique, le Proche-orient, l’Asie ou l’Amérique du sud, sur une musique world allant de l’ambiant au groove d’un électro funk jazz rock pour explorer des ailleurs sonores et rythmiques.

On ouvre sur une première escale sur la planète terre avec le « Jacaranda » originaire d’Amérique du Sud et qui pousse dans les zones chaudes comme l’Afrique, l’Europe du Sud, l’Australie,…

En route vers l’Amérique du Nord avec « Cowboy engine » et ses influences multiples métissées par l’immigration.

On descend vers l’Amérique du sud avec la Brésilienne « How to ride ».

Un petit tour en avion pour atterrir dans le désert sub saharien avec la malienne « Time bum ».

En marchant on s’approche de la proche orientale « Cello Baugh »

Pour continuer vers la moyen orientale et un peu indienne « Only now »

On revient vers l’européenne « Je ne sais quality »

Pour repartir vers l’Asie centrale dans les steppes du Kazakhstan de « Bow and horses »

Les voix anglo saxonnes de « Changing everything » nous mène sur les chemins de Compostelle.

Avec l’éthéré « Below low », on se laisse aller dans les sphères pour intégrer la 4ème dimension.

Puis on surfe sur le blue funk de « Wet »

Pour terminer sur les parfums nostalgique de « Little death dance »

Cyril Atef et Vincent Segal accompagnent habituellement de grandes pointures comme Cesaria Evora, Susheela Raman, Keziah Jones, Matthieu Chedid

Pour réaliser cet album, ces deux électrons libres de l’alchimie musicale ont agité pendant deux jours leurs résonances vibratoires dans un studio parisien avant de les faire fusionner par Tommy Jordan (Geggy Tah, découvert sous un label de David Byrne) qui a construit ce disque sur les essences mélodiques organiques qui flottaient entre le ciel et la terre.

Ce septième album est une œuvre ondoyante qui perd tout nos sens au fur et à mesure que l’on entre dans ses mystères. La musique de « Bumcello » est comme un rite initiatique au même titre que Hadouk trio. Chef d’oeuvre gravé

N’hésitez pas, écoutez Wet de Bumcello

Et si c’était trop bien
How to ride
Je ne sais Quality
Only now
Et puis tous les autres disques aussi…

Discographie de Bumcello

1999 : Bumcello
2001 : Booty time
2002 : Nude for love
2003 : Get me
2005 : Animal sophistiqué > Victoire de la musique de l’album de musiques électroniques, groove, dance de l’année.
2008 : Lychee queen
2012 : Al
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Site de référence : www.bumcello.com

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2012 : Sophie Hunger > Das Neue

2012 : Sophie Hunger > Das Neue de l'album The Danger of light - MazikAprès les succès de Monday’s Ghost (2008) et de « 1983 » (2010), Sophie Hunger enregistre à Los Angeles The Danger of light pour nous offrir un album pop rock à la saveur jazzy et au mixage divin qui fait saillir des basses ténébreuses et des aigus étincelantes. Brillant et empreint de sensibilité.

On ouvre avec un piano obsessionnel surmonté d’une batterie lancée à grande vitesse sur « Rererevolution » qui oscille entre blues, jazz et rock.

Le piano ténébreux de « Souldier » nous conte les aventures d’un homme que l’on devine cafardeux. Magnifique mélodie qui se termine sur le tombons de Michael Flury. Intense

On accélère avec le trépidant et joyeux « Like like like » et ses lalala enjoués. Magnifique partie de sourdine sur le trombone.

Avec le cabaret jazzy de « Das neue », on surfe sur une mélodie séduisante et captivante. Comme quoi l’allemand est une langue magnifique et peut se chanter, même si Sophie adjoint une phrase en français.

La mélodie émotive et romanesque de « Can you see me » me submerge de sentiments, quelle puissance dans la tessiture de cette voix si particulière. Magnifique

Avec « Heharun », la batterie bat un lent tempo sur laquelle la guitare divague en freestyle pour terminer sur un trombone cristallin.

Puis arrive la ballade langoureuse de « Z’lied vor freiheitsstatue », comme un hommage à la Statue de la liberté.

On accélère le rythme avec « Holy Hells » et sa section de cuivre inquiétante. Juste ciel, on nous emmène t’elle ?

Le jazz de « The fallen » comme une tragédie qui dégénère. Pressant.

Avec le jazz de club enfumé « The perpetrator », la guitare nous offre quelques riffs bluesy. Grace et élégance

Sur « Take a turn », Sophie laisse ses doigts nous jouer un arpège sur sa guitare et sa voix glisser sur la mélodie d’une simplicité naturelle.

Sur la version de luxe, un deuxième CD comporte 6 titres supplémentaires :
Trois rock soft avec « First We Leave Manhattan », suivi par « What it is », « My Oh My II » et un blues « The musician ». Deux reprises « One too many mornings » de Bob Dylan et une magnifique interprétation de « Ne me quitte pas » de Jacques Brel.

Les magnifiques compositions de Sophie Hunger à la frontière de la pop, du rock et du jazz sont interprétés par des musiciens de haut vol de la scène nord-américaine comme Josh Klinghoffer (PJ Harvey, Red Hot Chili Peppers), Nathaniel Walcott (Wright Eyes) et Steven Nistor (Daniel Lanois, Danger Mouse) auquels se joignent ses propres musiciens Michael Flury (tromboniste), Simon Gerber et Alberto Malo. Le producteur Adam Samuels (Warpaint, Daniel Lanois, John Frusciante) est aux commandes de ce vaisseau musical pour compléter le trio « Production, Composition, Interprétation » qui se révèle d’une extrême efficacité pour nous livrer cet excellent album.

Sophie Hunger c’est à voir et écouter en concert, avec ce Das Neue vous aurez une petite idée du personnage.

Sur « Z’lied vor freiheitsstatue », elle nous parle de la statue de liberté qui doit s’ennuyer mais chanter le liberté

Vous aimez le foot, elle aussi on dirait
Souldier
Like like like

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