2010 : Gush > Let’s Burn Again

2010 : Gush > Let's Burn AgainAttention (re) découverte avec la famille « Gush », deux frères (Xavier et Vincent) et deux cousins (Mathieu et Yan) ont monté avec maestria un fab four parisien. Influencé par les Beatles et par d’autres groupes vocaux, ils ont fait leurs armes dans les couloirs du métro, les bars et les clubs parisiens.

Ils jouent une pop-rock vintage trempée de soul et de blues en faisant la part belle aux harmonies vocales en anglais, la langue maternelle de Yan. Tantôt électrique et granuleux, tantôt acoustique et naturel, ces multi-instrumentistes et chanteurs de talent jalonnent Everybody’s God d’acapellas d’un bout à l’autre de ce premier album.

On ouvre sur un superbe titre légèrement funky « The Big Wheel » à la rythmique belliqueuse, aux chants mélodieux et à la guitare acérée pour nous livrer une expérience étrange aux sonorités plantureuses, mais ou va t’on ?

Avec la sensuelle et lumineuse « Let’s Burn Again », cette chanson pop rock teintée de boogie-rock flirte avec les harmonies vocales des Beatles.

Le dansant rock rythmé de « Dance On » nous immerge dans l’univers de Gush avec un son bien à eux.

Le Rolling Stonien propret « Back Home » m’apporte l’innocence d’une jeunesse candide. Raffraichissant !

Très belle construction musicale avec « My Favorite Song » comme une friandise pop sucrée à déguster.

Avec « Vondelpark » mes pieds se mettent à battre la mesure et l’envie de chanter pointe le bout de ma langue.

Il est temps de partir en ballade avec la planante et très jolie « In The Sun ».

La délirante « Killing My Mind » laisse les choeurs envahir mon esprit.

Le rock country folk de « No Way » oscille entre les Birds et les Beatles.

« You Really Got Style », à n’en pas douter ils en ont du style avec cette mélodie bien rythmée à la Stevie Wonder qui délire entre synthés et guitares saturées.

La pop de « Remedy » pour se remettre de cet hommage aux Beatles.

Le piano P.funk de « P.nis » comme une chanson de Phoenix.

Un gospell a capella « Jealousy » avant d’attaquer les titres bonus :

On sent à nouveau poindre Phoenix sur « Dragster Cowboy » pour notre plus grand plaisir.

L’enjoué « Jeg Digger Deg » m’amuse

« I Love You So » comme si John avait prêté sa guitare et Paul et Georges leur voix.

Pour terminer le rythmé et un peu énervé « Inside », laisse place au calme de « I Can ».

Les quatre membres de Gush créent avec Everybody’s God un album des plus rafraîchissants, véritable fontaine de jouvence pour les oreilles, mais qui sont ils ?

Après un premier single pop funk « Amazing » en 2004, ils commencent à se produire dans les clubs parisiens.

Deux ans plus tard, ils enregistrent deux titres plus rock, « Rocking For My Children » et « B-Side » avant de tester une série de concerts à Londres.

Parallèlement, ils accompagnent plusieurs artistes comme Izïa Higelin (Vincent était son batteur), Housse de Racket ou encore Adan Jodorowsky et font la première partie de -M- en 2009 lors de sa tournée Mister Mystère.

En 2010, sort enfin leur premier album « Everybody’s God » que je vous livre aujourd’hui et participent à plusieurs festivals comme les Vieilles Charrues, Francofolies, Printemps de Bourges, Solidays, … ainsi que que 250 dates en France avant de jouer au Japon, aux USA et en Amérique du Sud.

En 2014, le groupe sort son deuxième album « Mira » et participent à la bande originale du film « Five » en 2016.

Je suppose que vous aimeriez écouter Gush maintenant ?

C’est parti avec Let’s Burn Again

Suivi par You Really Got Style
Puis P.nis
Et bien sur My Favorite Song
Sans oublier No way
Un dernier pour la route Jealousy

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2010 : Bernard Lavilliers & Bonga > Angola


2010 : Bernard Lavilliers > Angola tiré de l'album Causes Perdues et Musiques Tropicales - MazikÀ François Mitterrand qui lui demandait un jour ce qu’il faisait ces temps çi, Bernard Lavilliers répondit qu’il chantait pour des « Causes Perdues et Musiques Tropicales ».

C’est donc sur cette répartie que Lavilliers nous offre ce très bel album World et toujours engagé.

Et tenez vous bien, c’est après 40 ans de carrière, qu’il obtient enfin sa première Victoire de la Musique. Rien ne sert de courir, il suffisait de 11 titres pendant 41 minutes pour sortir cet album latinostalgique.

Bernard ouvre sur un chef d’oeuvre déchirant et majestueux avec « Angola », en duo avec la star angolaise Bonga, accompagné par deux guitares électriques, une contrebasse et les percussions.

On enchaîne sur un déhanché de swing latino avec « L’Exilé » qui fait danser la révolte des immigrés.

La magnifique salsa de « Causes Perdues » se mêle aux volutes des havanes dans les bars portoricains de Manhattan avec le Spanish orchestra. New York, New York !

On fonce sur un funk vintage de cuivres et de cordes à Brooklyn avec « Je Cours » comme une chevauchée frénétique et entraînante à l’endurance. Ereintant !

La mazurka antillaise et nostalgique de « Sourire En Coin » nous parle d’une histoire qui n’en est pas une ou pas…

La mélodie du bandonéon nous emmène sur les chemins du tango avec « Possession » d’un amour tragique. Les histoires d’A finissent toujours mal…

« La Nuit nous appartient » même s’il elle est maussade, mélancolique, nostalgique…

Sur la passionnée « Coupeurs De Cannes », la tragédie ardente s’enflamme au milieu du carnaval.

Sur le rock d’« Identité Nationale », nanard nous chante y’en a marre, comme un poing levé sur l’international.

Si toi aussi t’en à marre, largue les amarres pour t’échouer sur « La Côte Des Squelettes » en Namibie, au sud de l’Angola…

Avec le Spanish Harlem Orchestra à New York, on navigue de bar en bar latino pour noyer son « Cafard ».

A 64 ans, Bernard nous dépeint de sa voix chaude et enveloppante, une société obscure mais sans user des maux de donneur de leçon d’antan.

Avec cet album en noir et blanc à coloration multiple, notre ambassadeur des cultures nous fait goûter ses aventures musicales avec réussite.

Laissez vous aller dans le blues africain d’Angola.

Paroles d’Angola par Bernard Lavilliers

Je connais qu’un seul endroit
Mais c’est pas fréquentable
Où l’on joue ce blues là
Aussi noir que le sable.
Mona mona muene
Kissueia ueza
Mona mona muene
Kalunga n’gumba.
Je connais qu’une seule voix
Qu’en est vraiment capable
C’est profond, plus fort que toi
Il n’est pas responsable.
Mona mona muene
Kissueia ueza
Mona mona muene
Kalunga n’gumba.
C’est le blues d’Angola
mineur et solitaire
qui nous vient de Luanda
c’est un chant de poussière.
Mona mona muene
Kissueia ueza
Mona mona muene
Kalunga n’gumba.
Fallait partir, laisser là
tes rêves et cette guerre
et l’or noir que tu n’as pas
pour tous ces mercenaires.
Qui ont du sang sur les mains
Jusqu’au bout de l’Enfer
Cours plus vite, ne dis rien
Sous cette pluie de fer.
Alukenu n’gondofua
N’ga mu binga kià – ué
Muene ondo kala beniaba
Eme n’gondoiame.
Mona mona muene
Kissueia ueza
Mona mona muene
Kalunga n’gumba.
Zambi uà n’gui bane oh mona
N’ga mu valele
Mona mona muene
Kalunga n’gumba.
Tu n’en parle jamais, toi
Toi mon ami, mon frère
Qui as tu perdu là-bas
Couché dans la poussière?
Mona mona muene
Kissueia ueza
Mona mona muene
Kalunga n’gumba.
Mona mona muene
Kissueia ueza
Mona mona muene
Kalunga n’gumba.
J’veux du sang pour 20 caras
Des diamants, des rivières…
Pétroliers du Panama
Vos dollars m’exaspèrent.
C’est le blues d’Angola
Mineur et solitaire
Qui nous vient de Luanda
C’est un chant de poussière.
Mona mona muene
Kissueia ueza
Mona mona muene
Kalunga n’gumba.

Angola vous a émerveillé, écoutez

L’Exilé
Causes Perdues
Je Cours

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