2015 : Rover > Let it Glow


2015 : Rover > Let it Glow - MazikOn écoute ce chef d’oeuvre de Rover, en quelque sorte le David Bowie Français (rien que çà), qui publie son sublime deuxième et dernier album à ce jour « Let it glow ». Avec ses compositions de plus en plus conceptuelles entre nostalgie et exaltation, Rover nous ouvre plus largement ses vocalises mélancoliques pour nous faire rêver au delà de son côté obscur. A star is born !

Influencé par David Bowie, The Beatles, The Beach Boys, T Rex, Pink Floyd et Serge Gainsbourg, le multi-instrumentiste Timothée Régnier (alias Rover) a entièrement écrit et interprété cet album sur la console ayant servi à l’enregistrement de Melody Nelson dans les conditions de l’analogique.

Bon on écoute cette pépite qui se consomme comme un concept album de bout en bout.

On ouvre avec le folk céleste de « Some Needs » comme un Bowie qui chancelle sur un refrain chatoyant des plus enchanteur. Fascinant

Avec « Odessey », les flûtes aériennes nous projettent dans un space opera psychédélique. Major Tom ou es-tu ?

Sur le splendide single « Call my name », on glisse sur la voix de Rover entre tessiture de velours et rage contenue. Bande Originale ?

On fait un tour avec les Beach Boys et Brian Wilson sur « Innerhum » qui laisse la créativité musicale de Rover nous emmener dans les saveurs d’une magnifique orchestration.

Sur les accords de piano de « Trugar » on a l’impression de voguer sur un standard de John Lennon mais période New York.

Avec « HCYD », il impose son style avec son son. Rover n’est pas un copieur !

L’ouverture enchanteresse au piano de « Let it glow » laisse place à un duo basse-guitare à la Melody de Nelson pour une montée sur des voix éthérés. Seventies

Arrive une des pièces maîtresses de l’album « Along », avec sa cohorte de spasmes oppressés, menaçants et ténébreux. Ce marathon man à l’ambiance funèbre emprunte des chemins d’une froideur dangereuse pour nous égayer au clavecin avec Dracula. Thriller opera.

« Glowing shades » se déguste comme une ballade au petit matin avec Marc Bolan et David Bowie, main dans la main, qui s’émerveillent de l’éveil de la nature, après une nuit blanche, il s’entend.

On termine sur un morceau à la More de Pink Floyd avec « In The End » qui s’enfonce sur des accords rapides et combatifs vers Ibiza. Psychédélique.

Cet album est tout simplement magnifique, je reste sans voix pour la laisser à Rover lorsqu’il s’envole vers les hauteurs avant de redescendre sur un claquement de cordes vers les profondeurs vocales.

Et je ne parle pas, ou plutôt si, du décor instrumental qui est tout simplement majestueux et fascinant.

Si le fil conducteur de ce disque est le piano, on découvre un côté bruitiste qui arrive progressivement à l’écoute de cet album qui est gravé comme une référence aux sixties, jusqu’au début des années 70.

Une merveille, vivement que « Rover » revienne pour son troisième album, que l’on aille le voir en concert.

On écoute le titre éponyme de l’album Let it glow

et puis aussi les autres :

Some Needs
Ou en live

Call my name
Ou en live

Innerhum
Ou en live

Along (teaser)

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