Connaissez vous « Rover » alias Timothée Régnier ? Audacieux mélange de « Muse » et de « David Bowie », ce français nous emmène dans un rock lyrique enchanteur avec ce premier album éponyme « Rover », puisque je vous le dit !
Mais qui est il ? Il passe son enfance à New York dans la même école que les futurs membres de « The Strokes ». Il rejoint son frère au Liban pour jouer dans le groupe de punk rock franco-libanais « The New Government ».
Après quelques déboires administratifs, ils reviennent en France en 2008 pour monter « Haussmann Tree » entre 2009 et 2012. Dans le même temps il lance le projet Rover et enregistre un premier EP avec quatre titres ou il s’occupe de tous les instruments.
Son premier album, éponyme, a été enregistré en analogique en 2012, suivi par une tournée française de plus de deux cents dates.
Influencé par The Beatles, The Beach Boys, Bob Dylan, David Bowie, Lou Reed, Serge Gainsbourg, on pense à l’écoute de ce disque à Muse par le timbre de sa voix.
Avec ce premier morceau « Aqualast », on tombe sous le charme de cette cette orchestration d’une douceur déchirante. On se laisse facilement entraîner dans une atmosphère obsédante avec des envolées exaltées et planantes. Les accords de guitare font parfois penser à du Jeff Buckley sur des mélodies à la « Muse », chanté par Rover à la manière de « Matthew Bellamy ». Magnifique entrée en matière.
Puis « Remember » comme un hommage à Bowie avec des envolées lyriques flamboyantes de Rover nous emmènent sur les traces de David période MTV. Space…
Sur la basse de « Tonight », l’étendue de la voix de Rover se fait entendre du grave sombre et sévère à des hauteurs touchantes. Musien.
La « Queen of the Fools » entre folie à la voix délirante et rock féerique. Wonderland !
Les « Wedding Bells » me font plus penser à des cloches d’enterrement sur un riff lent et saccadé. Mise en bière avant les derniers honneurs…
Les délicats arpèges de « Lou » sont comme une déclaration d’amour à Melody Nelson. Gainsbourg culte.
Avec le hautain « Silver », les cordes d’argent sont sensibles comme la voix planante et élevée de Rover. A nouveau Musien !
Les voix célestes s’entremêlent sur « Champagne » comme une ivresse aux bulles évanescentes. Dom Perignon
« Carry On » monte lentement en puissance pour continuer sur les bases de comme d’habitude. My Way
« Late Night Love », les tristes souvenirs de cette nuit devraient rester à ce stade.
Pour finir « Full of Grace » comme une réponse au morceau d’intro « Aqualast », la lourdeur du climat ténébreux laisse les voix s’envoler vers des cieux sinueux et insidieux…
La ballade cachée de « Joy » aurait pu le rester même si cela nous laisse sur une note optimiste.
Avec premier disque clairement influencé par Muse et David Bowie, Rover nous sidère par sa maîtrise des mélodies avec l’art de transcender ses chansons sur des envolées théâtrales époustouflantes.
Ses performances vocales sont à couper le souffle avec cette voix délicate, charnelle, forte et puissante à la fois.
Vivement la prochaine chronique de l’album sorti en 2016…
Bon allez on écoute Aqualast de Rover et ensuite les autres
Remember (acoustic)
Tonight
Queen of the fools
Lou
Silver
Full of Grace
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