2004 : Miossec > Brest

Avec « 1964 », année de sa naissance, « Miossec » écrit l’album de la quarantaine, moins tourmenté. Sur cet opus, il prend le large accompagné des Valentins et d’un orchestre de cordes pour nous conter ses démons amoureux sur des mélodies volontairement instables, à l’image de notre brestois.

Il s’abandonne de suite avec « Je m’en vais », suivi par un agréable rock « Rose », avant de nous emmener dans la tourmente d’un tonnerre de « Brest », souvenirs.

L’expérimental « Essayons » ouvre le symphonique « Ta chaire ma mère » au très beau texte.

L’existentiel « Rester en vie » en opposition au « Stade de la résistance » ne brillent pas par son optimisme.

Mais avec le folk étincelant de « Désolé pour la poussière », on retrouve le punch, peu importe que l’on soit « En quarantaine », peur de rien.

Le fielleux « Dégueulasse » se conjugue en désaccord avec « Les gueules cassées » perdues avant l’heure.

Pour terminer, le naufrage magistral de « Pentecôte » nous plonge dans l’effroi d’un amour saboté.

Apaisé, Miossec nous livre une musique plus lumineuse, en rupture avec ses précédents albums. Les différents titres, dont certains aux textes marquants, se marient harmonieusement sur un folk-rock au mélange de cordes, cuivres, percussions et guitares vaporeuses.

Le nouveau Miossec retrouve le niveau de son premier album « Boire » en 1995.

Comme je ne reviendrai plus vers toi, sauf en pensées musicales, je te souhaite bon vent cher ami virtuel et de ne pas brûler l’eau de vie…

Discographie de Miossec

Albums studio

1995 : Boire
1997 : Baiser
1998 : À prendre
2001 : Brûle
2004 : 1964
2006 : L’Étreinte
2009 : Finistériens
2011 : Chansons ordinaires
2014 : Ici-bas, ici-même
2016 : Mammifères

Compilation

2007 : Brest of (Tout ça pour ça)

Paroles de « Brest » tirées de « 1964 » par « Miossec »

Est-ce que désormais tu me détestes
D’avoir pu un jour quitter Brest
La rade, le port, ce qu’il en reste
Le vent dans l’avenue Jean Jaurès
Je sais bien qu’on y était presque
On avait fini notre jeunesse
On aurait pu en dévorer les restes
Même au beau milieu d’une averse
Tonnerre, tonnerre, tonnerre de Brest
Mais nom de Dieu, que la pluie cesse
Tonnerre, tonnerre, tonnerre de Brest
Même la terre part à la renverse
Le Recouvrance que l’on délaisse
La rue de Siam, ses nuits d’ivresse
Ce n’est pas par manque de politesse
Juste l’usure des nuages et de tes caresses
Ceci n’est pas un manifeste
Pas même un sermon, encore moins une messe
Mais il fallait bien qu’un jour je disparaisse
Doit-on toujours protéger l’espèce ?
Tonnerre, tonnerre, tonnerre de Brest
Mais nom de Dieu, que la pluie cesse
Tonnerre, tonnerre, tonnerre de Brest
Mais nom de Dieu, que la pluie cesse
Tonnerre, tonnerre, tonnerre de Brest
Même la terre part à la renverse
Tonnerre, tonnerre, tonnerre de Brest
Est-ce que toi aussi ça te bouleverse ?
Est-ce que toi aussi ça te bouleverse
Ces quelques cendres que l’on disperse
Est-ce qu’aujourd’hui au moins quelqu’un te berce ?

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