Le manège commence à tourner avec la désinvolture d’une kermesse sur « Chic et pas cher », suivi par le mélancolique « La vie est une partouze », ambiance Arno en noir et blanc assurée.
Le rythme déjanté et écorché de « Françoise » fait place au blues déchiré du « chanteur de charme », mais de qui parle t’il ?
On peut oublier la basse de Lilli pour passer au boogie retenu mais brillant d’une « Femme riche.
Un p’tite déconnade très gay avec « In love avec une DJ » fait place à trois ballades Hintjensienne un peu facile avec nos « 40 ans », du « vide » et des « bonbons ».
Puis arrive la larmoyante et rocailleuse reprise de Brel avec « Voir un ami pleurer » avant de nous chanter le dernier tour du carrousel pour terminer « La fête ».
J’allais oublier les trois bonus track, reprises des connues « Knowing me knowing you » d’Abba, l’excellent « Back door man » d’Howlin’ Wolf qui séduit par son côté bluesy rugueux et Sarah de Moustaki.
Bref, si je vous parle de cet album dans mon chronofrancorock, c’est pour sa Victoire (en chocolat) et qui ne la mérite pas spécialement au regard de la carrière de notre Belge préféré.
Cela reste un bon album, mais sans plus.
Paroles de chic et pas cher sur l’album French Bazaar d’Arno
Je les aime tous, comme moi-même
Les biens sont biens, mais les mieux sont mieux
J’ai vu la pauvreté à St-Tropez
J’ai vu des pop stars frustrés
La vie est belle, chic et pas cher
La vie est belle, chic et pas cher
J’ai connu un rappeur avec une chaîne en or
Il criait mother-fucker, même quand il dort
Tout le monde cherche la vérité
Ils chantent les mêmes tubes d’été
La vie est belle, chic et pas cher
La vie est belle, chic et pas cher
La vie est belle, chic et pas cher
La vie est belle, chic et pas cher
Ici ont fait des régimes
Là-bas ont crève de faim
Et les tops-models font leur défilé
Pour la mode de demain
La vie est belle, chic et pas cher
La vie est belle, chic et pas cher
La vie est belle, chic et pas cher
La vie est belle, chic et pas cher
La vie est belle
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