Cette chanson « La chambre » tirée d’un poème de Pierre Alferi, est une ballade tendre et voluptueuse issue du magnifique album Far from the pictures des talentueux Kat Onoma.
Avec ce nouvel opus, Rodolphe Burger nous délivre ses sombres poèmes avec des sons de guitares de plus en plus aériens.
Dès les trois premiers titres, « Artificial Life », « Idiotic » et «Video chuck », on se laisse envoûter par cette voix crépusculaire qui nous emmène dans un déferlement de guitares sauvages vers les limbes du rock ou les cuivres en sont parfois l’apocalypse.
Puis c’est au tour du sensuel « La chambre » que je vous livre ici et dans laquelle Rodolphe Burger nous susurre ses fantasmes.
Et puis, « Bingo » nous entraîne sur de nombreux chemins, sans en connaître l’issue. Pour finir la moitié de l’album avec le rapide « A sad sale ».
Sur « Reality show », on alterne entre français et anglais, ne sachant ou aller…
Avec le triste « No poem » le saxo se pleure et la complainte se meurt.
« Love loop » nous laisse entrevoir un espoir… sombre qui sera suivi par « Le déluge » de guitare en français.
Le désespéré « Blue velvet » laisse la place au très beau duo « John and Mary » pour attaquer le ténébreux « missing shadow blues » avant de s’endormir sur « A birthday ».
« Far from the pictures » est un très grand disque de « Kat Onoma » et peut-être leur meilleur album tout en restant loin des clichés habituels.
Fondé en 1980 et dissous en 2004, ce groupe d’alsaciens aura occupé une place à part dans le paysage musical hexagonal.
Albums studio
1988 : Cupid
1990 : Stock Phrases
1992 : Billy the Kid
1995 : Far from the Pictures
2001 : Kat Onoma
Albums en public
1994 : Live à Colmar
1997 : Happy Birthday Public
2002 : Live à la Chapelle
EP
1992 : The Radio – remix
2001 : Family Dingo and more…
Compilations
2004 : All the Best from Kat Onoma
Paroles de « La chambre » tirée de « Far from the pictures » de «Kat Onoma ».
Dans ma chambre vous croqueriez une pomme petite vous tremperiez
Dans le thé des langues de chat
En silence
Et après le débat comme dit Casanova
Fronçant les sourcils vous diriez
C’est bizarre
Car vous n’auriez qu’un mot à dire
Dans la rue la journée
Pour vous servir d’acolyte j’aurais mon parapluie qui sait?
Dans ma chambre vous croqueriez une pomme petite vous tremperiez
Dans le thé des langues de chat
En silence
Et après le débat comme dit Casanova
Fronçant les sourcils vous diriez
Ç’a été?
Car vous n’auriez qu’un mot à dire
Dans la rue la journée
Si seulement il vous en disait
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