Sur des arpèges dépouillés de guitare, José chante Primavera, un hommage intime en portugais dont la mélancolie latente n’est pas sans rappeler le fado. Accompagnée de chœurs amples sur les refrains, cette déclaration d’abord toute en retenue prend une tonalité presque sacrée, sans jamais se défaire de la poésie solaire qui marque l’œuvre de José. En ressort un chant contemplatif, porté par une profonde tendresse et une dévotion poignante.
Afin d’illustrer la mélancolie lumineuse et le propos de Primavera, José a choisi le prisme intimiste d’une errance dans les bois. A travers ce plan séquence, la forêt paraît s’éveiller par la musique et la voix de José, puisque c’est également la saison du printemps, comme évoqué dans les paroles. Les chœurs résonnent dans les profondeurs de la forêt et viennent conclure à merveille cette parenthèse printanière.
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