Le groupe The Diogenes, influencé par le rock des années 90 et l’anticonformisme du premier punk de la Grèce antique, a publié son premier album intitulé « Qui pourrait craindre le bien ? ». Cet opus sorti le 10 mai 2024 est une critique sévère de notre civilisation capitaliste en déclin, distillée avec humour et cynisme à travers un mélange unique de grunge, punk et rock psycho-aristocratique.
Une Voix Militantiste
Mathieu Torres (composition, textes, guitares, voix) et son groupe utilisent The Diogenes comme un outil de militantisme. Ils privilégient les lieux anti-capitalistes pour diffuser leur message, refusant de se fondre dans le moule de la start-up musicale moderne. À défaut de se produire dans des festivals mainstream, ils optent pour des actions « off » afin de mettre en lumière les alternatives sociales et solidaires.
Une Composition Réfléchie et Engagée
L’album « Qui pourrait craindre le bien ? » regroupe des morceaux composés au fil des deux dernières décennies, traitant des engagements et des états émotionnels des membres du groupe dans un monde productiviste. Voici un aperçu des titres phares :
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- Pillow : Un morceau poignant sur les troubles mentaux, l’isolement, et la neuroatypie, dénonçant le mauvais traitement de ces troubles par la médecine actuelle.
- Gluttony : Une critique acerbe de l’extraction des ressources et de la quête insatiable de confort de l’humanité, accompagnée d’un refrain pop percutant.
- Religion Cathodique : Ce titre attaque le discours dominant des médias de masse, comparant leur influence à une nouvelle forme d’inquisition moderne.
- Tiny Lighted Window : Un hommage à la beauté de l’amour, des arts et de la nature, soulignant l’importance de se concentrer sur ces aspects pour ne pas sombrer dans le désespoir.
- The Lord : Une critique des privilèges masculins et du patriarcat, dénonçant les codes publicitaires et comportementaux imposés comme modèles.
Un Réquisitoire contre le Néo-libéralisme
Le morceau « Ne´o-libe´ralise moi » constitue une critique puissante de l’empire néo-libéral, qui réduit tout à une simple utilité dans le cadre du capitalisme. The Diogenes dénoncent l’accaparement des ressources et l’incompétence du pouvoir industriel, appelant à un changement de maîtres.
« Qui pourrait craindre le bien ? » Explorations Introspectives
Des morceaux comme « The Hole » et « Beyond myself » abordent des thèmes introspectifs tels que la dépression et les sautes d’humeur, respectivement. Ces chansons mettent en lumière les luttes internes face aux pressions sociétales et la nécessité de faire appel à la raison pour surmonter ces défis.
Un Mélange de Satires et d’Hommages
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- Pink Song : Une chanson d’amour dédiée à la douceur et à la résilience face à la violence sociale.
- Touche ma bite : Une satire du pop punk des années 90/2000, critiquant le manque de dimension politique et rendant hommage à Diogène de Synope.
- Sacrifice à Dieu : Une dérision de la domination et du pouvoir humain, dénonçant l’injustice des privilèges.
Une Œuvre Grunge/Punk/Néo-liberalicide Inédite à Découvrir
« Qui pourrait craindre le bien ? » de The Diogenes est une œuvre révolutionnaire, un cri de rébellion contre les injustices du monde moderne, enveloppé dans un son grunge et punk unique. Cet album est disponible dès aujourd’hui, prêt à bousculer les normes et à inspirer la réflexion et le changement.
Découvrez cet album sans plus attendre et laissez-vous emporter par la révolution musicale et idéologique de The Diogenes.
Lineup sur Qui pourrait craindre le bien ?
Mathieu Torres : Composition, textes, guitares, voix
Lionel Hazan : Basse
Heiva Arnal : Batterie
Clément Chevalier : Guitare
Stéphanie Artaud : Voix, Chœurs, pochette, direction artistique
Hugo Lemercier : Enregistrement, mixage, prises additionnelles et mastering au studio la Mercerie (09)