« Est-ce que tu aimes ? » C’est en substance ce qu’Arthur H nous psalmodie en jouant sur son piano sur lequel planent des violons languissants. Mais contrairement à son titre, Adieu tristesse est un vrai bonheur !
Si “Adieu Tristesse” est multiple, il se révèle une première fois tout simplement, avant de dévoiler sa densité, son énergie passionnée. Avec ce sixième album studio, ce personnage singulier et enveloppant, nous envoute par sa musique à contre-courant de la chanson française. De sa voix rauque et amicale, il nous donne une nouvelle orientation dans l’écriture de ses chansons, toute en émotion. Son univers de plus en plus baroque se frotte à des mélodies qui s’harmonisent parfaitement avec ses chansons aériennes qui créent un climat nostalgique.
Avec le premier titre éponyme de l’album « Adieu tristesse », cette lunaire chanson d’amour d’une beauté charnelle est orchestré par le chagrin d’un piano aux cordes cérémonieuses.
Puis Arthur H nous entraîne dans « La chanson de Satie », avec la mélancolique Feist, pour nous décrire un voyage oriental en hommage à Erik, superbe.
L’unijambiste « Chercheur d’or » écrit avec la passion d’un orpailleur à sa douce Marie pour la rassurer sur son sort et le leur, une pépite.
Les sanglots rythmés des violons du train blessent mon cœur d’une langueur Hongroise en attendant « La fille de l’est ».
Arthur H se glisse dans la peau de la désuète « The lady of Shanghai » pour nous offrir les sentiments amoureux d’une femme, avec une porte ouverte sur les Doors en final.
Avec l’autre chanteur à initiale, H demande à M, « Est-ce que tu aimes ? » les ritournelles de westerns, swinguant.
La berceuse de l’insouciant « Amoureux » nous endort par tant de fantaisie.
L’étrange et fantastique « Ma sorcière bleue » se joue des accords désaccordés.
Un p’tit voyage sur le swing du « baiser de la lune », étreinte croissante.
Les sombres violons du « danseur » nous entrainent dans les cordes du funambulisme.
« Ma dernière nuit à New Yok City » à un gout de Dancing with Madonna.
Le bouleversant duo entre un père et son fils, Jacques et Arthur Higelin, pose un regard attendri sur son enfant devenu adulte dans une douce ballade émouvante comme « Le destin du voyageur ».
Les « Confessions nocturnes » rêvassent entre insomnies et fantasmes.
Notre Tom Waits à la Française, crée des atmosphères amoureuses qui nous enchantent par leurs délicates orchestrations. Les merveilleuses histoires qu’il nous conte sont féériques et brillent de mille et une lumières irréelles.
Arthur nous livre un magnifique disque avec un grand H.
Je vous laisse chanter en duo avec H&M qui se posent la question « Est-ce que tu aimes ? »
Superbe live avec la guitare déchaînée de Mathieu Chedid…
Arthur H :
Est-ce que tu aimes
Dans les westerns
Quand les Indiens kidnappent
La nouvelle femme du shérif ?
M :
Oui, j’aime !
Arthur H :
Est-ce que tu aimes
Dans les westerns
Quand les Indiens transforment la jeune blanche…
M :
En une sublime squaw ?
Oui, j’aime !
Arthur H :
Bon, alors :
Alors nous irons vivre libre (bis)
Dans un pays sauvage (bis)
Et nos armes seront (bis)
L’amour et le courage !
Mon ami, n’aies pas peur,
Je saurai te défendre
Et d’un bon coup de botte
Sur les serpents à sonnette (bis)
M :
Est-ce que tu aimes
Dans les westerns
Quand le héros s’en va, seul comme un chien ?
Arthur H :
Oh oui, j’aime !
M :
Est-ce que tu aimes
Dans les westerns
Quand le héros revient et descend carrément
Tous ces vieux ennemis ?
Arthur H :
Oui, ça j’aime !
{En duo}
Alors nous irons vivre libres (bis)
Dans un pays sauvage (bis)
Et nos armes seront (bis)
L’amour et le courage !
Mon ami, n’aies pas peur,
Je saurai te défendre
Et d’un bon coup de botte
Sur les serpents à sonnette (ter)
M :
H ? H ?
Arthur H :
Ouais ! quoi, encore ?
M :
Est-ce que tu aimes
Dans les westerns
Quand le héros seul, sous la lune
Dompte un pur-sang noir ?
Arthur H :
M’ouais, ouais, j’aime bien…
M :
Non, mais c’est vraiment bien !
Arthur H :
Ouais, c’est pas mal !
Est-ce que tu aimes, M.
Quand, au bordel,
Une jeune chanteuse moqueuse
Rend fou de désir
Tous les cow-boys ?
M :
Oh pff ! je sais plus !
Arthur H :
Lalalalala
Lalalalala
Lalalalala
Lalalalala
{En duo}
Mon ami, n’aies pas peur,
Je saurai te défendre
Et d’un bon coup de botte
Sur les serpents à sonnette (ter)
M :
Est-ce que tu aimes
Dans les westerns…
Arthur H :
Oui, j’aime !
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